Retour sur un licenciement rocambolesque et une indemnité inattendue
Son histoire avait fait le tour du monde. L’employé français qui avait été licencié car il n’était pas « assez fun », selon sa direction, a obtenu sa réintégration ainsi qu’une belle indemnité, alors que son licenciement avait déjà été partiellement annulé par la justice, en novembre 2022.
Viré pour un motif ubuesque, il obtient sa réintégration et une belle indemnité
Souvenez-vous, ce salarié de la société Cubik Partners, qui avait été promu directeur en 2014 après 3 ans d’ancienneté, avait été « viré » en 2015 pour « insuffisance professionnelle ». Sa direction lui reprochait notamment de ne pas adhérer à la valeur « fun & pro de l’entreprise ».
L’employé avait alors répliqué en considérant que ce licenciement était injuste car il résultait de « son refus d’accepter la politique de l’entreprise basée sur l’incitation à divers excès ». Il faisait ainsi référence aux « séminaires et aux pots de fin de semaine générant fréquemment une alcoolisation excessive encouragée par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d’alcool », comme on peut le lire dans l’arrêté, rendu en sa faveur en novembre 2022.
À l’époque, la justice avait considéré que le licenciement était intervenu « en violation du droit fondamental du salarié à la dignité et au respect de sa vie privée », car « la culture « fun & pro » en vigueur dans l’entreprise était caractérisée par des pratiques humiliantes et intrusives (…) telles que des simulacres d’actes sexuels, l’obligation de partager son lit avec un autre collaborateur lors des séminaires, l’usage de sobriquets pour désigner les personnes et l’affichage dans les bureaux de photos déformées et maquillées ».
Après l’annulation partielle de son licenciement, il demande sa réintégration et obtient gain de cause
Après l’annulation partielle de son licenciement, il a ainsi sollicité la Cour de renvoi afin d’être réintégré au sein de l’entreprise, tout en réclamant des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Bien lui en a pris car il a obtenu gain de cause.
En effet selon la chaîne d’information en continu, l’intéressé s’est d’abord vu notifier la confirmation de l’annulation de son licenciement, puis a obtenu sa réintégration ainsi qu’une indemnité à hauteur de 496 200 euros. Une sacrée somme.
Il peut désormais de nouveau retourner travailler dans les locaux de la société, et nul doute que l’ambiance risque d’être étrange.
Soyez le premier à commenter