Le cirque Zavatta condamné pour maltraitance animale sur 3 lions détenus illégalement

Condamnation du cirque Zavatta suite à une plainte de l’association One Voice

En 2019, l’association One Voice a porté plainte contre le cirque Zavatta pour maltraitance envers trois lions. Les gérants du cirque ont été jugés ce lundi et ont été condamnés à six mois de prison et 3 000 euros d’amende.

Les conditions de vie des lions au cœur du problème

Le bien-être des animaux reste au cœur des préoccupations. En juillet 2019, l’association One Voice avait porté plainte après une tournée du cirque en Bretagne. Suite à deux représentations à Douarnenez et Arzon, les membres de l’association ont remarqué que trois lions du cirque étaient enfermés toute la journée dans une cage de 15 m2, dans la remorque d’un camion.

• Les fauves ne bénéficiaient d’aucune activité physique et n’avaient pas d’abri pour se protéger du soleil et de la chaleur.
• Selon l’association, les lions auraient dû avoir un espace de 60 m2 minimum et de quatre heures de repos par jour pour se détendre, faire leurs griffes et satisfaire leurs besoins physiologiques.

Jugement des gérants du cirque pour maltraitance animale

Malgré une enquête compliquée, les gérants du cirque ont finalement été auditionnés et ont avancé que ces lions n’appartenaient pas au cirque mais à un artiste belge de la troupe. Cette explication n’a pas convaincu les autorités puisque les gérants ont été jugés pour mauvais traitements envers les trois lions.

1. Les accusés étaient absents à l’audience.
2. Le cirque fonctionnait sans contrat de travail et sans organisation administrative.
3. Le fils des gérants s’était vu refuser le certificat de capacité à présenter les fauves au public.

Condamnation et sanctions

Finalement, les gérants du cirque ont été condamnés pour maltraitance animale. Les animaux n’ont pas pu être confisqués, comme le regrette One Voice. Cependant, les gérants du cirque ont été condamnés à :

• Six mois de prison avec sursis.
• L’interdiction de détenir des animaux non domestiques pendant cinq ans.
• Payer chacun une amende de 1 500 euros à l’association One Voice pour préjudice moral.