Un bel élan de solidarité pour sauver un chien errant
Plus tôt ce mois-ci, un élan de solidarité a permis de sauver un chien errant du froid dans l’Eure. Aujourd’hui, le toutou se repose au chaud dans un refuge, où il attend d’être adopté.
Il y a une semaine, une femme a sauvé un chien errant du froid grâce à un bel élan de solidarité. L’animal a pu être pris en charge par une association.
Alors qu’elle se promenait avec son conjoint près de Pont-Audemer (Eure), Marine Goupil a aperçu un chien errant sur la route. Face à cette situation, cette habitante de Brestot, âgée de 35 ans, a tenté de l’attraper, sans succès.
«Nous avons essayé longtemps mais c’était impossible. Je suis repartie en pleurs. Ça me faisait mal de laisser ce chien-là. Nous y sommes alors retournés pour lui donner à manger et il était encore là», explique la jeune femme.
Une vague de solidarité pour sauver le chien
De retour chez elle, Marine Goupil s’empresse de contacter les refuges et les associations de protection des animaux. Mais ce n’est pas tout ! Cette bénévole au grand cœur a également lancé des appels sur les réseaux sociaux avant de contacter la mairie de Rougemontier, qui «a l’obligation de faire quelque chose pour les animaux errants».
Par chance, son appel à l’aide a rapidement porté ses fruits. En effet, la Fondation Brigitte Bardot – qui a eu vent de cette histoire – a décidé de se rendre sur place le lendemain pour venir en aide au pauvre toutou.
«Une vague de solidarité s’est mise en place. Le lundi, une trentaine de personnes s’est relayée pour surveiller le chien et lui donner à manger. J’étais au travail mais je suivais ce qu’il se passait sur place», a confié Marine Goupil.
Les personnes présentes sur les lieux ont finalement réussi à attraper le chien errant. La boule de poils, qui est en réalité une chienne, a été transportée à la clinique vétérinaire pour passer des examens.
Tout est bien qui finit bien
Depuis son sauvetage, la chienne se repose au chaud dans un refuge, où elle attend d’être adoptée : «J’ai déjà reçu plusieurs sollicitations. Je ne peux pas le garder sinon, je n’aurais pas hésité». À noter que le quadrupède a été prénommé Happy («heureux» en anglais) par son ange gardien.
«J’étais très contente du dénouement car la chienne était vraiment très affaiblie. La personne de la Fondation m’a dit qu’elle n’aurait pas survécu avec les températures».
Source : Paris-Normandie
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