Action choc au musée du Louvre
Dimanche 28 janvier, deux militantes écologistes ont aspergé le tableau de La Joconde de soupe. Leur but ? Promouvoir “le droit à une alimentation saine et durable”. La salle a rapidement été évacuée et les femmes ont été placées en garde à vue.
L’objectif : un changement radical de société
L’action a été revendiquée dans un communiqué envoyé à l’AFP. Le collectif à l’origine de cet acte a affirmé qu’il s’agissait d’une “campagne de résistance civile française qui vise à impulser un changement radical de société sur le plan climatique et social”. Le but de ces deux militantes était de promouvoir “le droit à une alimentation saine et durable”.
Heureusement, pas de dégâts sur le tableau
Le tableau de La Joconde est protégé par une vitre blindée et n’a pas été endommagé. Cependant, cet acte a provoqué la colère des visiteurs du musée et des divers représentants de la culture, comme Rachida Dati, nouvelle ministre de la culture au sein du gouvernement : “La Joconde, comme notre patrimoine, appartient aux générations futures. Aucune cause ne peut justifier qu’il soit pris pour cible. J’adresse tout mon soutien aux personnels du musée du Louvre.”
Les sanctions attendues
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, demande des sanctions : “S’en prendre à la culture et aux œuvres d’art est le point commun de tous les obscurantismes. Aucune cause, aussi légitime soit-elle, ne peut justifier ce qui s’est passé au Louvre. Que les responsables de cette odieuse action soient fermement sanctionnés.”
Des précédents existent
Ce n’est pas la première fois que des militants écologistes s’en prennent à des œuvres d’art pour faire entendre leurs revendications. En effet, cet acte n’est pas sans rappeler le jet de soupe aux pois et à la tomate sur des tableaux de Van Gogh à Londres, en octobre 2022. Quelques mois plus tôt, en mai 2022, des militants écologistes avaient également jeté de la tarte à la crème sur La Joconde pour faire entendre leur cause.
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