La « tenue unique » testée dans plusieurs établissements français
Le débat sur l’uniforme scolaire avait été lancé en décembre dernier par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale. Ce dernier souhaitait une « expérimentation d’ampleur » afin de mesurer les conséquences sur le niveau des élèves.
Hier, lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a de nouveau évoqué le sujet. Pourtant, le chef de l’État n’a jamais prononcé le mot « uniforme », lui préférant le terme de « tenue unique ».
Comme il l’a rappelé, une expérimentation sera lancée dès cette année dans une centaine d’établissements qui se sont portés volontaires. On compte parmi eux les villes de Tourcoing, Reims, Nice ainsi que les départements de l’Allier et des Alpes-Maritimes puis de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Là encore, le but est d’observer les conséquences sur les élèves.
Un uniforme qui fait débat chez les parents
Sur la base des résultats, s’ils sont concluants, nous la généraliserons dès 2026 », prévient le Président. Ce soudain intérêt pour l’uniforme scolaire fait office de nouveau défi pour le gouvernement puisque cette mesure ne figurait pas dans le programme de réélection d’Emmanuel Macron.
Selon ce dernier, cette option pourrait être la bonne puisque « la tenue unique efface les inégalités entre les familles en même temps qu’elle crée les conditions du respect ».
Cet uniforme a un prix, 200 euros que l’État pourrait financer à moitié, le reste étant complété par la mairie ou la région volontaire.
- Beaucoup voient cela comme une bonne chose pour ainsi éviter les discriminations entre élèves.
- D’autres pointent néanmoins le coût élevé de ces uniformes alors que l’Éducation nationale manque de moyens.
Il faudra patienter quelques mois pour savoir si la tenue unique à l’école est une bonne chose.
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