Une histoire d’adoption d’animaux qui tourne mal
Lorsque l’on adopte un animal de compagnie, il est important de connaître son passé car celui-ci peut s’avérer déterminant pour comprendre le comportement de la boule de poils qu’on accueille. Mais ce n’est pas tout, car la méconnaissance de ces antécédents peut également engendrer des situations pour le moins désagréables, et parfois même cruelles. Une famille de Dordogne en a fait la terrible expérience après avoir découvert un jour que sa chienne, adoptée quelques années avant, avait été en réalité volée.
Le vétérinaire leur apprend une chose terrible sur la chienne qu’ils ont adoptée
Cette histoire douloureuse remonte à l’année 2018, lorsque la famille en question se rend chez le vétérinaire pour y faire subir un examen de routine à sa chienne bien-aimée, Maya, adoptée 8 ans plus tôt. Mais cette visite, qui n’aurait dû être qu’une simple formalité va en effet se transformer en cauchemar.
En l’auscultant, le vétérinaire découvre, sous la peau de l’animal, une puce électronique, que personne – pas même ses collègues – n’avait remarquée jusqu’alors. Surprise par cette découverte, la famille tombe ensuite de haut en apprenant, grâce aux informations contenues sur la puce, que sa chienne fut l’objet d’une déclaration de vol des années auparavant.
La situation s’enlise et finit devant les tribunaux
Dans l’obligation de prévenir la police, le vétérinaire s’exécute et une enquête est alors lancée. Celle-ci va révéler que Maya a bel et bien été volée en 2010 à sa propriétaire, une certaine Christine Bonhoure, originaire du département de l’Aude. Contactée, cette dernière, qui ne croyait plus revoir son animal un jour, fait alors savoir qu’elle souhaite récupérer la garde et qu’elle est même prête à payer beaucoup d’argent pour obtenir gain de cause. Mais la famille adoptive de Maya refuse, arguant du fait qu’elle n’était pas au courant du vol et que l’adoption s’est fait dans les règles.
La situation s’enlise et aucun accord n’est trouvé. Pire, chacun campe sur ses positions avec des arguments somme toute légitimes, de part et d’autre. L’affaire prend alors une tournure inattendue lorsqu’elle est portée devant les tribunaux.
La justice tranche en faveur de la propriétaire initiale
La justice va finalement trancher en faveur de Christine Bonhoure, qui récupérera sa chienne au grand dam de la famille adoptive de Maya. La séparation fut un véritable déchirement car l’animal avait vécu plus de temps chez ses adoptants que sa propriétaire initiale. Un bien cruel dénouement.
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