Publié le 15/03/2024 à 12h48
Écrit par Desruisseaux Audrey dans la catégorie Maison
Dans un contexte économique où les propriétaires sont de plus en plus préoccupés par le coût de la vie, la taxe foncière de 2024 s’inscrit comme un sujet brûlant. L’inflation, fluctuante mais présente, continue d’impacter directement le montant de cette taxe, avec une revalorisation des valeurs locatives cadastrales fixée à 3,9% pour l’année à venir. Cet ajustement, bien que modéré par rapport à l’augmentation significative de 7,1% observée en 2023, n’en reste pas moins une charge supplémentaire pour les propriétaires.
L’impact de l’inflation et des politiques locales
La taxe foncière, qui est un impôt annuel obligatoire pour les propriétaires de biens immobiliers, est étroitement liée à l’inflation et aux décisions prises par les collectivités locales. Pour 2024, même si l’augmentation minimale attendue est de 3,8%, certaines municipalités peuvent appliquer des hausses supplémentaires, influençant significativement le montant final à payer par les contribuables. Des villes comme Paris ont déjà annoncé des augmentations notables, mettant en lumière la variabilité de cette taxe d’une commune à l’autre.
Les communes avec des hausses marquées
Certaines communes se démarquent par leur choix d’augmenter la taxe foncière au-delà de la revalorisation des valeurs locatives. À Villeurbanne, une augmentation de 10% est prévue, visant à générer des revenus supplémentaires de près de 8 millions d’euros. De son côté, la ville de Sceaux annonce une hausse de 6% de la taxe foncière, au-delà de la revalorisation cadastrale de 3,9%. Meaux, pour la première fois depuis 1995, appliquera une augmentation de 4 points, résultant en un taux communal de 45,57%. Saint-Priest se prépare à une hausse de 4,89 points, et dans la métropole du Grand Nancy, une augmentation d’environ cinquante euros est attendue, portant le taux de la taxe foncière de 8,81 à 9,65%.
En outre, l’utilisation de technologies avancées pour le recensement des biens imposables, telles que l’intelligence artificielle pour détecter les installations non déclarées comme les piscines, pourrait également influencer les montants de la taxe foncière à l’avenir.
Des possibilités d’exonération et de contestation
Face à cette hausse, il est important de souligner que certains propriétaires peuvent être éligibles à des exonérations de taxe foncière, notamment en raison de leur âge, de leur situation financière ou de travaux de rénovation énergétique effectués dans leur logement. Ces mesures d’exonération visent à atténuer l’impact de la taxe sur les foyers les plus vulnérables.
Par ailleurs, en cas d’erreur dans le calcul de la taxe ou de désaccord avec l’administration fiscale, les propriétaires ont la possibilité de contester le montant qui leur est demandé, bien que le délai de réponse puisse atteindre jusqu’à six mois.
Par Desruisseaux Audrey
Rédactrice
Depuis mon enfance, l’écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j’écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd’hui, je rédige pour le web et c’est avec amour que je fais ça quotidiennement !
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